Bureau de Septima Smith

Le moins que l'on puisse dire c'est que le bureau de la nouvelle directrice de Serpentard contrastait drastiquement avec les chaleureux, opulents et accueillants appartements du professeur Slughorn. Ici, tout n'était qu'austérité, obscurité et frugalité. De vieilles armoires remplis de vieux livres, sans doute achetés d'occasion, traités de sujets aussi divers que variés. Des manuels les plus basiques sur la préparation de potions jusqu'à des essais plus philosophiques que théoriques sur les origines de ce que les alchimistes aiment appeler la "transformation magique". Une étagère entière est consacrée à la botanique et la rareté de certains ouvrages ferait rougir les plus prestigieuses bibliothèques du monde.

Au centre de la pièce, un petit bureau posé sur un tapis aux motifs obscurs, trône modestement sous l'éclairage de quelques lampes à huile. Les indésirables invités de la directrice remarqueront à cet égard que rien n'est prévu pour qu'ils puissent s'asseoir et pour cause ! La propriétaire des lieux a toujours détesté voir son lieu de travail parasiter parce qu'elle abhorre le plus... Le reste du monde. Deux escaliers à rembarde encerclent la pièce et s'échouent derrière quatre colonnes se terminant en arc brisé qui rappellerons aux amateurs du genre l'architecture gothique. C'est dans l'ombre de cette colonne que se cache l'atelier de travail. Une misérable d'alchimiste faites de morceaux rafistolés, une réserve de chaudrons dans laquelle il manque certaines matières absolument élémentaires et une réserve d'ingrédients... Frugale. Toutefois, il ne faut pas s'y tromper, Septima est un génie qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs et les conditions plus que précaires dans lesquelles elle a exercé son art pendant des années n'ont fait que renforcer sa débrouillardise et ses capacités à travailler dans les pires conditions possibles.

Bien sur... Elle doit énormément de choses à son petit carnet, mais la résumer à cela ne serait pas lui faire justice.

Cela ne sera une surprise pour personne : Neville n'aimait pas les cachots et il se demandait bien ce que les quelques marginaux qui adoraient s'y attarder leur trouvait. Par ailleurs, cet endroit en particulier avait la fâcheuse tendance de faire resurgir chez lui de mauvais souvenirs... Et surtout ceux liés au professeur Rogue ; Heureusement que le portrait de ce dernier ne daignait que très rarement quitter le bureau de McGonagall.

Après être descendu descendu hall d'entrée, Neville s'engouffra dans les cachots et emprunta le sombre couloir en direction de la salle commune de Serpentard et qui avait la particularité de se situer totalement sous le grand lac. Il lui arrivait parfois d'apercevoir un strangulot ou un selkie par un hublot ou un vitrail et de se remémorer le tournoi des trois sorciers... Ah... Il se demandait encore comment il pouvait être nostalgique d'une telle époque. L'esprit humain n'était jamais plus fort que lorsqu'il essayait d'idéaliser l'enfance, il en était convaincu. Après être passé devant l'entrée de la salle commune de Serpentard, encore vide mais qui regorgera bientôt de ses petits roublards habituels, il s'attarda devant une chambranle en pierre dont la porte avait été récemment vernie. Septima avait très certainement recouvert l'entrée de son bureau de Merlin savait quoi pour se cacher des élèves. Il demeura immobile quelques instants, toqua puis entra sans attendre de réponse car il savait qu'aucune ne viendrait.

Et comme Neville s'y attendait, Septima n'avait en effet aucune intention de répondre à quoique ce soit. Avachie sur sa chaise, elle lisait un obscur manuscrit en provenance d'une tout aussi obscure université moldu italienne. Une sibylline odeur régnait dans le bureau de la directrice ; Une sorte d'amalgame entre du tabac froid et des plantes exotiques. Lorsque la porte s'entrouvrit et que Neville s'invita dans le bureau, c'est à peine si elle lui accorda un regard avant de continuer sa lecture. Un amas de parchemin assez conséquent était disposé sur son bureau et étaient parsemés de notes et de formules. Au sol traînaient en boule les ouvrages les moins convaincants.

_ " Si c'est pour récurer le sol vous arrivez trop tard, un elfe de maison s'est déjà proposé et il m'a paru bien plus dégourdi que vous. "

Dit elle en dardant ses yeux de Cobalt vers le nouvel arrivant tout en cachant le reste de son visage avec sa brochure, comme si elle essayait de se cacher.

Au son de ces premiers mots, Neville ne put s'empêcher de sourire. Cette voix, ce ton méprisant, ces intonations... En dépit de tout, il restait encore un peu de la petite fille qu'il avait connue il y a si longtemps. Certain la jugeront hâtivement à cause de sa grossièreté, ses mimiques tout en couleur et son chaotique parcours, mais elle était selon lui la Serpentard la plus "au sens propre du terme" de sa génération. De très loin.

" Il est de coutume de laisser le candidat à un entretien d'embauche s'asseoir avant de le tailler en pièce. "

Répondit le botaniste avec une pointe d'amusement.

_ " Mais je t'en prie, Londubat, assieds toi. " Rétorqua la serpentard qui du geste le plus las du monde indiqua à Neville un espace parfaitement vide et, surtout, dénué de tout mobilier sur lequel quiconque pourrait "s'asseoir".

_ " J'espère que tu n'as pas trop fait joujou avec les plantes de la serre. Il est criminel de léguer autant de ressources aux paysans alors que les potionnistes pourraient changer tout cela en or. "

Ajouta-t-elle sur un ton faussement offensé avant d'enfin poser sa brochure sur son bureau, de poser son coude contre ce dernier et d'y reposer son menton en scrutant son confrère avec une certaine curiosité.

_ " Qu'est ce que tu veux ? "

Le professeur de botanique fouilla un instant sa poche droite sans se détacher de son sourire.

" Il est vrai que tu as la réputation de rouler sur l'or ces temps-ci. "

Ajouta-t-il avant d'extraire une petite graine de sa poche et de la lâcher à ses pieds. La graine tomba comme un poids et Neville lui adressa un bref signe de la main. Elle se mit à frémir et quatre espèces de "pieds" boiseux sur lesquels étaient accrochés de petites feuilles, jaillirent d'elle. Les pieds patinèrent quelques instants puis trouvèrent finalement leur équilibre afin de soulever la jeune pousse dont la surface s'allongea en un vaste plateau. Le processus ne dura que quelques instants et, au terme de celui-ci, la graine s'était transformée en un véritable tabouret improvisé et velu par son feuillage verdoyant sur lequel Neville s'installa sans tarder.

" Tout le monde se moque bien de ce que je veux, toi la première. En ce moment, tout le monde se demande ce que TOI tu veux. Mais je n'ai pas envie de te forcer à me mentir. " Le gryffondor marqua une brève pause où il se contenta d'hocher la tête d'un air qui le rendait plus sot qu'il ne l'était, puis reprit. " Comment vas tu ? "

Septima encaissa cette pique par un rire étouffé dont l'expression se voulait faussement offusquée.

_ " Touché."

Lâcha-t-elle avec amusement avant de poser une main contre son coeur avant d'assister à la petite démonstration du professeur de botanique. Au terme de celle-ci, elle se fendit d'une petite moue qui ne laissait transparaitre qu'une profonde goguenardise.

_ " Quelle impressionnante démonstration de magie. J'en reste pantoise. "

Siffla la Serpentard avant qu'elle ne commence à considérer la question de son interlocuteur. Elle se doutait bien que Neville se posait des questions et elle le croyait sincèrement quand celui-ci exprimait son désir de ne pas creuser plus qu'il ne le devrait. Aussi, elle le considéra silencieusement quelques instants, préparant ses mots avec minutie, avant de répondre :

_ " Autant que le contexte le permet, je suppose." Dit elle avec une douceur qui tranchait avec ses mimiques habituelles. " Je dois avouer que c'était toi que j'appréhendais le plus de revoir, Neneuh."

Neville croisa les jambes puis prit une longue inspiration, comme si lui aussi cherchait ses mots. Il savait pertinemment ce qu'il avait en face de lui : Une petite chose brisée qui ne comptait plus que sur la grandeur de son ombre pour tenir le reste du monde à l'écart. Enfant elle était tout ce qu'il n'était pas, mais maintenant, il avait l'impression que les situations s'étaient inversées...

" La plupart des gens jugeraient ce contexte comme étant pratiquement idyllique " Lorsque Septima lui fit part de ses appréhensions, Neville se laissa aller à un sourire attendri. " C'est bien la première fois que j'entendis dire que quelqu'un appréhende de me voir en face. "

_ " Et la plupart des gens sont des imbéciles." Bougonna-t-elle avant de détourner son regard de celui de Neville. Les bras désormais croisés contre son torse et l'oeil fuyant, elle ressemblait à ces enfants capricieux à qui l'on refuserait un énième caprice. " Ou peut être pas..." Confessa-t-elle après un long soupir. " Ils ont appris à ce contenter de ce qu'ils avaient, je suppose... "

Nous y étions enfin ! L'insatiable ambitieuse à la destiné brisée dévoilait enfin son vrai visage. Comme il l'avait pensé plus tôt, c'était sa nature profonde, celle de la plus digne héritière de Serpentard qui soit, qui la noyait sous les névroses. Pourtant, tout ce à quoi elle pouvait aspirer, elle l'avait sous la main, mais elle refusait de l'admettre.

" Et combien de ces imbéciles peuvent se targuer d'être devenus les plus jeunes directeur de maison de l'histoire ? "

Questionna-t-il d'une voix cérémonieuse.

" Tu devrais considérer ta présence ici comme une ultime épreuve, plutôt que comme une punition. Tu hais cette école et peut être plus encore ses professeurs et pourtant ce sont eux qui te tendent la main, aujourd'hui. Un gryffondor te dirait que cette situation mettra ton courage à l'épreuve, mais en tant que Serpentard... Vois cela comme un sacrifice nécessaire. "

Septima pesa longuement les premiers mots du botaniste, sans parvenir à y opposer un quelconque sarcasme. En réalité, elle se surprit à tapoter nerveusement son bureau tandis que son regard, sans même qu'elle ne s'en rende compte, était reparti se perdre dans celui de Neville. Il avait partiellement raison... Vraiment très P-A-R-T-I-E-L-L-E-M-E-N-T. Elle avait été nommée à l'Ordre de Merlin, avait décroché un poste de directrice de maison dans la plus réputée école de sorcellerie du monde et, en dépit de tout, elle continuait d'être aussi malheureuse qu'à l'époque où elle errait dans les rues... Pourquoi ? Elle le savait. Pouvait elle passer outre ce qui continuait de peser dans son esprit tourmenté ? Elle ne le savait pas, mais la question méritait réflexion...

En dépit de tout, elle était contente que Neville soit passé la voir.

_ " Je réfléchissais..." Sa main à l'arrière de sa tête et elle ébouriffa son épaisse tignasse brune en poussant un soupir soulagé. " Mon CV est plutôt bon pour une personne de mon âge, mais cela reste assez léger pour être prof de potion et... Pour être directrice de maison, c'est carrément abyssal... Tu n'aurais pas appuyé ma candidature, par hasard ? "

Neville ne répondit rien pour l'instant, mais une certaine satisfaction se lisait sur son visage. Il savait que cette conversation serait salutaire pour sa collègue, mais elle l'avait également été pour lui.

Il se leva, réajusta sa veste puis, d'un nouveau geste de main, ordonna à son tabouret de fortune de reprendre sa forme initiale. Les pieds se rétractèrent brutalement, le plateau tomba à même le sol puis se ratatina pour reprendre sa petite apparence ovale initiale. Toutefois, plutôt que de la ramasser, Neville la laissa simplement où elle était.

_ " Cadeau, peut être que certains de tes futurs élèves trouveront l'astuce..."

Et sur ces ultimes mots, Neville prit la direction de la sortie. Il n'avait pas coeur à lui dire qu'il n'y avait pas que lui qui avait appuyé sa candidature... Flitwick, Hagrid et même cette vieille harpie d'Irma Pince.

Et ainsi s'achevèrent ces retrouvailles. L'un partit avec la satisfaction du devoir accompli, l'autre s'en trouva revigorée et, d'une certaine façon, apaisée...

Septima resta dans son bureau encore quelques temps. De nouvelles potions requéraient son attention et, plus important encore, il fallait qu'elle commence à réfléchir aux conséquences qu'auront sa curieuse interaction dans les cachots...

Septima poussa la porte de son bureau et entra la première, laissant de ce fait l'opportunité de fermer derrière lui au jeune Lother.

Description Bureau :

_ " Hortinger, Hortinger... Hortinger ! "

Soliloqua-t-elle avant de contourner son bureau et de s'installer sur sa chaise. Elle déposa la lettre sur ce dernier puis fixera un instant le jeune garçon avant de se fendre d'un sourire.

_ " Pas tout à fait des gens que l'on ne peut contrarier, mais presque des gens qu'on ne peut pas contrarier, n'est-ce pas ? "

Au dessus de la directrice, les singuliers clapotements d'une mixture entrant en ébullition venaient montrer que le bureau était déjà en pleine activité. A ce propos, Lother put remarquer une belle pile de livres, tous plus étranges et atypiques les uns que les autres, reposer à côté de la lettre. Septima se saisit de cette dernière et l'effleura délicatement avant de glousser.

_ " Sacrée Pansy, va... "

Dit la directrice avant de doucement tirer une baguette parsemée d'épines et d'informuler un sortilège qui fit entrer le précieux document en lévitation.

_ " Dis moi, petit Hortinger, comment évaluerais tu tes capacités à bien choisir tes amis ? "

Questionna la directrice d'une voix quasi susurrante et curieusement avenante, quasi mielleuse. La lettre en lévitation virevolta hors du bureau de la directrice et se stoppa à quelques centimètres seulement du jeune garçon.

_ "Ouvre la. "

Demanda-t-elle d'une voix avenante tandis que sa baguette à l'aspect lugubre continuait de lui tirailler le bout des doigts.

Antoine avait accouru depuis les cachots aussi vite qu'il l'avait put. Tout ce qu'il avait vu, tout ce qu'il avait vécu, il n'y croyait toujours pas ! C'était incroyable et terrible à la fois et il ne savait plus quoi penser ! Ce fichu troll lui avait donné du fil à retordre, pour sur, mais à la fin il lui avait flanqué une sacrée raclée ! Bon, on l'avait beaucoup aidé, mais quand il racontera ses exploits à ses camarades, il dira qu'il a tout fait tout seul ! Après tout, si cette première année scolaire lui avait appris quelque chose, c'était encore l'importance du renom...

Toujours est il que la dame blanche, enfin la dame... Pâle ? Peu importe ! Elle lui avait demandé de s'adresser à sa directrice et seulement à sa directrice. De toutes façons, même un gamin aussi étourdi qu'Antoine savait que ce qu'il avait vu et appris dans ces cachots devait être répété à des adultes et, après tout, c'était miss Smith qui l'avait collé en retenu dans les cachots et qui avait donc "enclenché" la série d'évènements qui l'avaient mené à cette soirée !

D'un geste aussi compulsif que surexcité, Antoine poussa la porte du bureau !

Messages : 133 Date d'inscription : 09/10/2021

Septima était bien là, assise derrière son bureau, elle faisait face au préfet de sa maison : Shafiq. Les deux semblaient terrés dans le silence depuis plusieurs minutes maintenant et Antoine eut la désagréable impression que son arrivée était attendue.

La directrice fronça les sourcils lorsqu'elle vit cette petite tête blonde débouler dans son bureau. Elle avait craint de ne pas le revoir et, sans qu'elle ne veuille bien l'admettre, un profond soulagement s'empara de son coeur lorsqu'elle réalisa qu'Antoine ne semblait souffrir d'aucune blessure. En toute franchise, chaque minute supplémentaire qui passait lui faisait redouter que le spectre ne se soit moqué d'elle... Finalement, il y avait bien une autre personne sur cette terre sur laquelle elle pouvait compter...

_ Hey bien alors, Roberts ? Vous n'avez pas appris à frapper ? Votre manque de politesse vient de coûter 10 points à Poufsouffle !

Antoine s'immobilisa un instant et scuta son préfet ainsi que sa directrice. Mince... Il avait la sale impression que les deux l'avaient attendu ! Il se demandait bien ce qu'il avait pu faire pour mériter pareille assemblée... Mais l'heure n'était pas à cela ! On s'occupera de SES bêtises plus tard car, exceptionnellement, il y avait plus urgent à gérer :

_ Désolé si j'ai fait quelque chose de mal, mais c'est vraiment urgent madame ! Depuis que vous m'aviez mis en retenu dans les cachots, une espèce de fantôme venait régulièrement me voir ! Je sais que ce n'est pas inhabituel d'en croiser à Poudlard, mais là ça l'était vraiment !

Il prit une grande inspiration, puis reprit :

_ Il y a quelques heures, j'ai entendu la voix d'un enfant pleurer pendant que je nettoyais une cellule ! Je suis allée voir ce qui se passait, mais quand je suis arrivée vers la voix, une brume s'est mise à m'entourer et je suis tombé dans les pommes ! Je me suis retrouvée dans une espèce d'ancienne version de Poudlard ! Au moins du très vieux Moyen-Âge ! J'entendais les gens, mais eux ne pouvaient pas me voir ! C'était marrant parce que du coup je pouvais me balader où je le voulais et j'aurais pu faire certaine chose... Mais je ne les ai pas faites, je vous l'assure !

Corrigea-t-il, totalement gêné par la quantité incroyable de bêtises qui sortaient de sa bouche.

" M'enfin, au bout d'un moment j'ai rentendu la voix, c'était un petit garçon ! Francis Dunn qu'il s'appelait et il pleurait parce qu'il était attaqué par un troll ! "

Messages : 133 Date d'inscription : 09/10/2021

Si Shafiq ne savait pas ce qu'il savait, il aurait très certainement pensé que son cadet était sous l'influence d'une quelconque substance illicite. Malheureusement, ce début de récit concordait avec les informations que Septima et Rosier lui avaient transmises. Sa seule réaction fut de lancer un regard grave à Septima, selon les informations que le jeune Antoine allait lui transmettre, il saura quoi faire de cette "prof" de pacotille.

Hey merde... Il avait fallu que cette andouille balance le nom aux yeux et la face de ce rat de Shafiq... Malheureusement, lui comme elle ne pouvaient encore laisser tomber le masque. Il fallait qu'Antoine reste assez confiant pour cracher le reste des informations qui étaient venues à lui.

_ " Francis Dunn tu dis ? " Questionna-t-elle avec une curiosité si bien feinte qu'elle paraîtra sans doute convaincante. " Très bien. Dans ce cas il va falloir en informer le professeur Scrimgeour immédiatement afin qu'il prépare un rituel capable de le bannir. "

Antoine goba, bien entendu, tout ce baratin. Il n'était âgé que de onze ans et n'était pas stupide au point de ne pas écouter la figure d'autorité la plus importante après la directrice McGonagall. Toutefois et parce qu'il VOULAIT raconter la suite, il se permit de la couper :

" ça ne sera pas nécessaire !" Lança-t-il avec un certain entrain. " Le spectre a déjà été appaisé par euh... Ben par moi. Le troll était une espèce de... De manifestation imaginaire ? En fait on a découvert que ce n'était pas vraiment un troll, mais un autre élève du nom : Dimitri Fallenga ! "

Messages : 133 Date d'inscription : 09/10/2021

C'était parfait. Shafiq avait qu'il lui fallait ! Avec ces informations, il pourra faire chanter la famille Flint et ainsi obtenir tout ce dont il rêvera dès qu'il sera diplômé de cette maudite école. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à faire taire ces deux témoins encombrants. D'un geste vif, il sortit sa baguette et la pointa vers Antoine. Ce n'était qu'un première année, il n'aura pas de quoi riposter de toutes façons et Septima le laissera sans doute faire puisqu'elle avait, elle aussi, prévu de le neutraliser de toutes façons.

_ Stupéfix.

Marmona-t-il de sa voix blasée et dénuée de tous remords.